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Joyeux anniversaire Adeliom ! 10 ans après, qu’avons-nous appris ? [ITW]

Le 18 septembre 2020

Par Claire Tourdot, UX Writer

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On a encore un peu de mal à réaliser : Adeliom fête ses 10 ans cette année ? ! L’occasion pour Maxime Woerly et Julien Grasswill – ceux sans qui l’agence n’existerait pas – de regarder dans le rétroviseur pour mieux faire le bilan de cette décennie passée au service du digital et de l’expérience utilisateur.

L’agence fête cette année ses 10 ans d’existence. En 2010, comment tout ça a commencé ?

Julien : Si on remonte dans le temps, on s’est rencontré avec Maxime sur les bancs de l’école. On suivait à l’époque tous les deux le Master PSM (Produits et Services Multimédia) de l’Université de Franche-Comté et on était freelance en parallèle de nos études pour avoir une petite source de revenu. À la sortie de notre cursus, on s’est demandé : “Pourquoi on ne créerait pas notre propre structure ?”. On avait envie d’entreprendre et nos profils étaient complémentaires. Alors, on s’est lancé.

Maxime : C’est marrant parce qu’au début on avait pas l’impression de créer une entreprise en tant que telle ! Nous ce qu’on voulait, c’était surtout monter des projets à deux. Sans le savoir, on venait de poser la première pierre d’Adeliom.

2008 – Début de l’aventure à l’Université de Franche-Comté.

En 10 ans, vous avez vu l’industrie du digital évoluer sous vos yeux. Qu’est-ce qui a changé depuis ?

Julien : C’était un autre monde. Rien que sur les technos, on concevait beaucoup de CD-ROM, des cartes de visite USB, des sites hyper interactifs en full Flash… tout ça, on ne le ferait plus aujourd’hui !

Maxime : Oui c’était un peu l’air du bling bling. L’image du site était plus importante que son référencement. Il y avait aussi moins de concurrence, on recherchait l’effet “waouh”. Ensuite, ce qui a vraiment révolutionné notre métier, c’est la sortie de l’iPhone. Du jour au lendemain, on avait un ordinateur entre les mains et on pouvait être dans la poche de plein de gens. Les problématiques “responsive” sont apparues et on n’a pas hésité à prendre le virage. On était d’ailleurs assez précurseurs sur Strasbourg. C’est aussi à ce moment-là que les questions de navigation sont apparues. On réfléchissait déjà à l’optimisation de l’expérience utilisateur sans vraiment le savoir.

Et l’agence, comment a-t-elle évolué en une décennie ?

Maxime : Il faut savoir que pendant plusieurs années, on était pas plus de 4, on testait plein de choses, on faisait beaucoup de R&D. Puis en 2015, on a voulu s’attaquer à des projets plus ambitieux et on est passé à une équipe de 10 personnes en l’espace d’une année ! C’était une grosse grosse step pour nous et une prise de risque aussi, mais ça nous a été bénéfique.

2015 – L’équipe s’agrandit et accueille enfin… une fille !

Julien : À l’heure actuelle, on est 21 dispatchés (et bientôt 24) entre Strasbourg et Marseille où se trouve la partie Adeliom Conseil. On a ouvert cette cellule stratégique il y a maintenant 3 ans pour mieux développer notre vision UX. On continue aujourd’hui à avancer dans cette direction user centric. De nouveaux talents devraient d’ailleurs nous rejoindre très prochainement !

2017 – Adeliom Conseil voit le jour avec l’installation de Gaëlle à Marseille.

S’il y avait un souvenir de l’histoire d’Adeliom à ne pas oublier ?

Julien : Moi ce qui me revient toujours à l’esprit, c’est le recrutement de notre tout premier stagiaire au début de l’agence. On bossait à l’époque encore chez Maxime, on avait même pas de vrais bureaux à nous ! L’entretien a eu lieu dans une pizzeria et on s’est ensuite mis à chercher des locaux. C’était vraiment à l’arrache. On a d’ailleurs dû faire une virée à Ikea tous ensemble pour acheter de quoi s’équiper. Un moment mythique. On en rigole encore en y repensant.

Maxime : C’est là qu’on s’est vraiment rendu compte qu’on créait notre boîte. C’était du sérieux.

Julien : Oui surtout qu’aujourd’hui, on a tout un dispositif d’onboarding en place, des process, des formations pour les nouvelles recrues… On se rend bien compte du chemin parcouru !

2010 – Les premiers locaux à Strasbourg.

Quels sont les prochains challenges pour l’agence ?

Julien : On a clairement envie de partager nos expertises et nos connaissances acquises au fil des 10 dernières années. On va bientôt lancer notre centre de formation pour former nos clients, mais aussi la nouvelle génération et partager notre vision centrée utilisateur. La transmission est très importante pour nous.

Maxime : À côté de ça, on souhaite faire d’Adeliom une entreprise novatrice et sortir du cadre de l’agence trop traditionnelle. La mobilité est super importante pour nous, on a déjà une partie de l’équipe qui travaille depuis Marseille, alors pourquoi ne pas intervenir partout dans le monde à l’avenir ? C’est l’avantage du digital. On ne se fixe pas de limites.

2016 – Adeliom au salon I-Novia à Strasbourg.

On fête l’anniversaire d’Adeliom dans un contexte particulier, celui du Covid-19. La pandémie a-t-elle modifié votre vision de l’avenir ?

Maxime : Ça nous a surtout conforté dans l’idée de concevoir des projets qui ont du sens. Il faut arrêter de s’obstiner à créer des plateformes qui ne servent à rien. On se rend compte qu’on a un vrai rôle à jouer là-dedans : en conseillant nos clients et en réorientant leurs demandes vers les réels besoins de leurs utilisateurs.

Julien : On réfléchit aussi beaucoup à notre responsabilité éthique, sociale et écologique en tant qu’entrepreneur. Aujourd’hui, c’est hyper important pour nous de faire, produire et entreprendre au service de l’humain.

2020 – La team Adeliom en télétravail pendant le confinement.

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