10 novembre 2021
5 min
Maxime, un nouvel architecte de l’UX chez Adeliom Conseil
C’est sous le soleil de La Ciotat que Maxime a rejoint il y a quelque temps la team Adeliom Conseil. Cet UX Designer a emporté avec lui un bagage en psychologie qui vient ajouter une nouvelle perspective à la conception centrée “humain” de nos projets. Rencontre avec ce philanthrope amoureux du fonctionnement de notre cerveau.
Salut Maxime ! Avant de rejoindre Adeliom Conseil, quel a été ton parcours ?
Maxime : A la fin de mes études en psychologie et en ergonomie à l’université d’Aix-en-Provence, j’ai cherché à appliquer mes connaissances dans le monde de l’ergonomie IHM, c’est-à-dire la discipline qui étudie l’interaction humain-machine. Je me suis alors rendu compte que mon bagage scientifique pouvait aider les gens, que ce soit au travail lors de l’utilisation d’un logiciel ou dans la vie courante face à une application mobile.
Après un petit détour par la recherche universitaire, j’ai fait mes premiers pas en agence à Marseille en tant que UX Designer. J’ai beaucoup aimé travailler sur plusieurs projets de façon simultanée et rencontrer des profils d’horizons différents. J’ai ensuite tenté l’expérience du freelance quelque temps… avant de me retrouver chez Adeliom !
Peux-tu nous en dire un peu plus sur le lien entre psychologie et UX Design ?
Maxime : Bien sûr, et je dirais qu’il y a bien plus de liens qu’on ne le croit.
La psychologie cognitive par exemple donne des clefs essentielles pour comprendre le raisonnement humain (Comment interprétons-nous et traitons-nous les informations ? Que mettons-nous en jeu pour comprendre ce qui nous entoure ? Quels sont les mécanismes relatifs à l’attention, à la perception, à la lecture, à la mémorisation ?). Il y a aussi la psychologie sociale, particulièrement importante pour les enjeux stratégiques d’un projet. Les biais cognitifs dont on entend beaucoup parler sont les objets d’étude de ces deux disciplines.
De façon plus générale, un psychologue, c’est aussi un scientifique. Et les méthodologies de la recherche scientifique garantissent une certaine qualité d’approche du réel. En tant que UX Designer, ces méthodes guident mon travail au quotidien. Les questionnaires, les entretiens et plus généralement les études que je mène auprès des utilisateurs sont élaborés pour neutraliser les biais, les influences ou les interprétations. Mon bagage psychologique m’aide beaucoup en cela.
Quelles sont les missions qui t’attendent chez Adeliom Conseil ?
Maxime : En tant que UX Designer, ma mission première va être de représenter dignement les utilisateurs, leurs schémas mentaux, leurs besoins, usages et comportements. Mon leitmotiv est tout simplement de me fondre avec les utilisateurs-cibles. Il y a là une grande part de recherche utilisateur.
Une fois ce terrain établi, je vais pouvoir intervenir dans la conception des supports pour y apporter cette vision utilisateur et la défendre.
Qu’apprécies-tu dans ton quotidien de UX Designer ?
Maxime : J’aime beaucoup le fait de pouvoir mêler mon intuition créative et mon savoir scientifique. La discipline du design permet, selon moi, de vraiment condenser ces deux notions.
Mon métier est aussi un prétexte pour rencontrer des gens, des clients, des utilisateurs. Ce contact humain est inhérent à mon activité de UX Designer.
Comment se sont déroulés tes premiers pas à l’agence ?
Maxime : La spontanéité de Gaëlle Fontaine (avec qui j’ai échangé en premier lieu) m’a tout de suite accrochée. Maintenant que je fais partie de l’équipe Adeliom, j’ai l’impression d’avoir toujours été là. C’est assez drôle comme sensation !
Chez Adeliom, il y a une place pour le métier, mais aussi pour l’humain et ce qu’on est en tant qu’humain. Je me retrouve dans ces valeurs.
Pour finir, détiens-tu un talent (caché) qui pourrait t’être utile aujourd’hui ?
Maxime : Pour moi ce serait un trait de personnalité. Je suis quelqu’un de très inspiré par la narration, l’écriture, l’imaginaire et donc, par extension, les jeux de rôle. J’adore créer des histoires et c’est très utile dans la partie créative de mon métier.
Il y a peu, je suis tombé sur une étude qui disait que le jeu de rôle, le scénario pouvait aider à gagner en perspective, en prenant de la distance avec son propre point de vue. C’est quelque chose que j’ai aujourd’hui envie de développer à l’agence en apportant à nos ateliers un côté plus ludique. Affaire à suivre !
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