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Et si on vous disait que mieux connaître le cerveau humain est un atout précieux pour concevoir des outils digitaux plus engageants et performants ? 🧠
En marketing comme en business, on le répète toujours :
“Il faut connaître sa cible et adapter sa stratégie pour atteindre ses objectifs 🎯”
Que ce soit pour capter l’attention, attirer, vendre, fidéliser ou n’importe quoi d’autre, si l’on ne connaît pas la personne derrière l’écran ni comment elle fonctionne, on a moins de chance de réussir. 🎰
À l’inverse, si l’on connaît vraiment bien son public, on gagne en impact et on récupère tous les lauriers 🌿
N’est-ce pas là, le nerf de la guerre ?
Or, quelle meilleure discipline que la psychologie pour nous enseigner la manière dont raisonne l’esprit humain ? 🤯
Elle nous apprend par exemple :
- Comment nous traitons un stimulus (comme par exemple, un jeu de mot ou une information sur une interface)
- Comment fonctionne notre mémoire, notre lecture et – dans ce qui va nous intéresser ici…
- … Comment fonctionne notre attention 🤔
Sachez-le : en connaissant les mécanismes de l’attention des individus, nous pouvons leur faciliter l’assimilation des informations, améliorer leur expérience, mais également les aider dans leurs prises de décision.
Quand on y réfléchit, ça semble logique, non ?
Pour l’équipe Adeliom, c’est même élémentaire 🕵️ !
Et c’est parce que cette discipline nous semble parfaitement indissociable de l’expérience utilisateur (UX) et des enjeux stratégiques de nos clients que Maxime et Coline, UX Designer, Researcher et Psychologues Cognitivistes chez Adeliom, ont décidé de vous en parler autour d’un webinar ☕, vendredi dernier (24 mars 2023).
Retour sur le programme de ce webinar
Durant ce webinar, nous avons parlé de l’apport de la psychologie dans l’UX Design.
Certes, il n’est pas nécessaire d’être psychologue pour faire de l’UX Design, mais nous avons démontré en quoi les UX Designers et concepteurs utilisent sans le savoir (ou devraient utiliser !) les connaissances que nous apporte la psychologie, telles que :
- l’étude de l’esprit humain
- ses aptitudes
- son raisonnement
- sa manière de traiter et décoder les informations
- …
☝️ Tant de connaissances permettant finalement de créer des interfaces plus adaptées, de concevoir des expériences plus agréables et d’aider les utilisateurs et utilisatrices dans leurs prises de décision.
Plan détaillé
Plus précisément, nous avons abordé les points suivants :
- Ce qu’il se passe dans la tête d’un utilisateur lorsqu’il traite une information… et comment adapter ses interfaces web en fonction
- Comment garantir qu’un utilisateur soit attentif au message qu’on veut lui transmettre ?
- Comment déterminer la qualité d’une bonne interface utilisateur sur la base du fonctionnement de nos capacités attentionnelles ?
- Comment un design bien conçu permet d’attirer l’attention d’un utilisateur, lui donne envie de rester sur une interface et lui facilite l’accès à l’information qui l’intéresse vraiment ?
Et quelques autres clés à retenir 😉
Curieux d’en savoir plus ?
Par ici le replay
Si vous avez raté le rendez-vous et/ou souhaitez (re)voir ce webinar 🧑🏫, la vidéo replay c’est à votre disposition juste là :
(L’écho en début de vidéo ne reste pas bien longtemps 😉)
Principaux enseignements 🎓
Pour résumer, que faut-il retenir de cette intervention ?
Il est (très) difficile de résumer un tel sujet à quelques points, mais nous avons fait de notre mieux avec cette petite sélection :
- Considérez les capacités attentionnelles des utilisateurs comme étant limitées
- Admettez qu’avoir une information devant soi ne signifie pas pour autant qu’on la verra
- Employez des stratégies simples de hiérarchie de l’information pour faciliter le traitement sélectif des utilisateurs (comme le respect des conventions, par exemple : menu en haut, logo de la marque en haut à gauche, menu burger sur mobile, chevron pour accordéon, etc.)
Finalement, retenez surtout qu’en UX, il n’y a pas de règle fondamentale !
La qualité d’une interface dépend toujours de plusieurs choses :
- Le profil de l’utilisateur (qui est-il ?)
- Le temps qu’il a devant lui (est-il pressé ?)
- L’environnement dans lequel il se trouve (utilise-t-il confortablement notre interface ? Pas de bruits ambiants ? De distractions ?)
- Son envie de fournir un effort cognitif (est-il disponible mentalement pour notre interface ?)
- (liste non exhaustive – Ô non, loin de là !)
En bref : tout dépend des conditions dans lesquelles il se trouve et de ce qu’il attend de l’utilisation de notre interface 🤷♀️
Pour aller plus loin…
Quel vaste sujet que voici 🤯
Maxime et Coline auraient pu parler pendant des heures (vraiment !)
Si vous aussi, la passion de la psycho vous anime, ils vous ont listé quelques sources d’informations, pour pousser le sujet encore plus loin :
Références scientifiques :
- Fogg, B. J. (2002). Persuasive technology: using computers to change what we think and do. Ubiquity, 2002(December), 2.
- Hick, W. E. (1952). On the rate of gain of information. Quarterly Journal of experimental psychology, 4(1), 11-26.
- Posner, M. I. (1980). Orienting of attention. Quarterly journal of experimental psychology, 32(1), 3-25.
- Sohlberg, M. M., & Mateer, C. A. (1987). Effectiveness of an attention-training program. Journal of clinical and experimental neuropsychology, 9(2), 117-130.
- Tricot, A., & Chanquoy, L. (1996). La charge mentale,«vertu dormitive» ou concept opérationnel? : La charge mentale. Psychologie française, 41(4), 313-318.
- Von Restorff, H. (1933). Über die Wirkung von Bereichsbildungen im Spurenfeld: Analyse von Vorgängen im Spurenfeld 1. Springer
Ouvrages :
- Don’t make me think, Steve Krug
- Ergonomie web et UX Design, Amélie Boucher
- UX Writing : quand le contenu transforme l’expérience, Gladys Diandoki
- La charge cognitive, théorie et applications, Lucile Chanquoy, André Tricot et John Sweller
